Le massif du Mont-Blanc, emblématique en raison de ses grands glaciers et ses sommets de plus de 4000 m, connaîtra une forte augmentation des températures estivales au cours du XXIe siècle. D’ici 2100, l’impact du changement climatique sur la cryosphère et l’hydrosphère des Alpes devrait entraîner une diminution des débits annuels des torrents et des cours d’eau.
Dans ce travail, le laboratoire Biogéosciences, en collaboration avec des chercheurs internationaux, a modélisé l’évolution du débit de l’Arve au cours du XXIe siècle, en aval du Mont-Blanc. Pour cela, ils ont forcé un modèle d’hydrologie glaciaire avec les résultats d’un modèle de glacier dynamique et 16 projections climatiques régionalisées, selon deux scénarios contrastés (RCP4.5 et RCP8.5 du GIEC, correspondant respectivement à un scénario à émissions de gaz à effet de serre relativement faibles et très élevées). D’ici 2100, selon le RCP8.5 (scénario à forte émission), le débit hivernal de la rivière Arve restera faible mais devrait augmenter de 80% par rapport au début du siècle.
En revanche, la saison estivale, actuellement la période de décharge la plus importante, sera marquée par une baisse continue d’environ 40%. Ces changements sont presque similaires selon un scénario avec un réchauffement plus faible (RCP4.5) et sont principalement entraînés par le recul des glaciers. Ces évolutions auront des impacts importants en aval sur la quantité et la qualité de l’eau, affectant la production hydroélectrique, l’agriculture, la foresterie, le tourisme et les écosystèmes aquatiques.
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Le massif du Mont-Blanc, emblématique en raison de ses grands glaciers et ses sommets de plus de 4000 m, connaîtra une forte augmentation des températures estivales au cours du XXIe siècle. D'ici 2100, l'impact du changement climatique sur la cryosphère et l'hydrosphère des Alpes devrait entraîner une diminution des débits annuels des torrents et des cours d'eau.
Dans ce travail, le laboratoire Biogéosciences, en collaboration avec des chercheurs internationaux, a modélisé l’évolution du débit de l’Arve au cours du XXIe siècle, en aval du Mont-Blanc. Pour cela, ils ont forcé un modèle d'hydrologie glaciaire avec les résultats d'un modèle de glacier dynamique et 16 projections climatiques régionalisées, selon deux scénarios contrastés (RCP4.5 et RCP8.5 du GIEC, correspondant respectivement à un scénario à émissions de gaz à effet de serre relativement faibles et très élevées). D'ici 2100, selon le RCP8.5 (scénario à forte émission), le débit hivernal de la rivière Arve restera faible mais devrait augmenter de 80% par rapport au début du siècle.
En revanche, la saison estivale, actuellement la période de décharge la plus importante, sera marquée par une baisse continue d'environ 40%. Ces changements sont presque similaires selon un scénario avec un réchauffement plus faible (RCP4.5) et sont principalement entraînés par le recul des glaciers. Ces évolutions auront des impacts importants en aval sur la quantité et la qualité de l'eau, affectant la production hydroélectrique, l'agriculture, la foresterie, le tourisme et les écosystèmes aquatiques.