Cette œuvre composée de 10 portraits a été réalisée en 1992, dans le cadre de l’opération « Nouveaux commanditaires » de la Fondation de France. L’Université de Bourgogne contribue à la constitution du fonds Ming avec ce don qui viendra enrichir les collections du Musées des Beaux-Arts de Dijon.

L’œuvre de Ming raccrochée au restaurant universitaire Maret

Décrochés en 2009, les dix portraits en noir et blanc des employés du CROUS sont de nouveau visibles par les étudiants. Ils rendent compte d’un ensemble d’individus aux tâches diverses travaillant en commun à un même objectif depuis l’étudiant effectuant un travail d’appoint en passant par le cuisinier pour arriver jusqu’au directeur du restaurant.

Avec cette œuvre, Yan Pei-Ming révèle les visages de ceux auxquels ils ne prêtent que trop rarement attention bien qu’ils les croisent quotidiennement. Alors qu’il était lui-même étudiant à l’Ecole nationale des Beaux-arts de Dijon dans les années 80, Yan Pei-Ming fréquenta l’établissement. Aussi, lorsqu’il reçut la commande d’une œuvre des « Nouveaux Commanditaires », c’est tout naturellement qu’il proposa ces portraits des travailleurs du CROUS.

La propriété de l’œuvre transférée au Musée des Beaux-Arts de Dijon

L’université de Bourgogne a décidé de faire don des peintures de Yan Pei Ming au Musée des Beaux-Arts de Dijon afin de contribuer à la constitution d’un fonds Ming, et afin de confier à un acteur public compétent toute la responsabilité de l’intégrité de cette œuvre exceptionnelle, réalisée par celui qui confie avoir adopté Dijon dès son arrivée en France, et vouloir lui rendre hommage aujourd’hui. L’université de Bourgogne souhaite que cette contribution permette de valoriser le lien citoyen existant entre l’artiste et la Ville de Dijon.

L’université de Bourgogne dispose par ailleurs d’un patrimoine artistique conséquent, constitué en grande partie grâce au dispositif « 1% culture », mais également, comme c’est le cas pour l’œuvre de Yan Pei-Ming, dans le cadre de l’opération « Nouveaux Commanditaires » de la Fondation de France, des dépôts consentis par les artistes eux-mêmes ou par le Centre National des Arts Plastiques.

Un patrimoine à faire vivre et à entretenir

Le patrimoine artistique de l’uB appartient aux collections publiques. Il est inaliénable et imprescriptible. Les œuvres qui le compose font aujourd’hui partie de l’histoire de l’art. Leur conservation, leur valorisation, leur entretien et leur restauration sont donc une responsabilité et une nécessité. La restauration du meilleur travailleur du CROUS de Yan Pei-Ming entre dans un programme plus large de rénovation des œuvres de l’uB :

• Rénovation de l’œuvre Improvisation Tellem d’Alain Kirili en 2009
• Restauration de l’Anti-Robot de Karel Appel, une sculpture monumentale qui prend place au centre de l’Esplanade Erasme.

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