Rencontre avec les deux candidates qui représentent l’université de Bourgogne à la finale inter-régionale à Belfort le 8 avril, Julie Bertrand et Mathilde Vandenberghe-Descamps.
Pouvez-vous nous résumer votre parcours universitaire ?
Julie Bertrand : J’ai effectué toute ma scolarité à Dijon, à l’université de Bourgogne. Après ma licence de psychologie, j’ai suivi un Master 1 de psychologie clinique du développement puis un Master 2 recherche en psychologie clinique du développement, des apprentissages et du vieillissement.
Mathilde Vandenberghe-Descamps : J’ai une formation d’ingénieur agroalimentaire, avec une spécialisation en nutrition-santé. J’ai travaillé plus de deux ans en recherche clinique nutrition et pharma puis j’ai tout quitté pour venir faire ma thèse a Dijon.
En quoi consiste votre thèse ?
J.B. : Elle porte sur la conscience et la mémoire dans la maladie d’Alzheimer. Je m’intéresse à la conscience qu’ont les patients de chacun de leurs systèmes de mémoire.
M.V-D. : Je travaille sur l’alimentation des seniors avec une population à domicile de 65 ans et plus. L’objectif de ma thèse est de caractériser la physiologie orale des personnes âgées, c’est-à-dire comprendre en quoi et comment la dentition et la salivation jouent sur la capacité à former un bol alimentaire et le plaisir de manger. Cela permettra ensuite de développer des recettes adaptant la texture des aliments et, ainsi éviter une diminution de la prise alimentaire (qui pourrait entraîner une dénutrition).
Pourquoi avez-vous choisi de participer à « Ma thèse en 180 secondes » ?
J.B. : Je suis ce concours depuis 2 ans. j’ai toujours aimé le concept de présenter rapidement et clairement un sujet de thèse au grand public. Je m’intéresse beaucoup à la vulgarisation scientifique. J’ai d’ailleurs plusieurs activités de vulgarisation à côté de ma thèse (la Nuit des chercheurs et l’Experimentarium par exemple). De plus, ce concours me permet de présenter mon travail d’une manière sympathique et ludique au grand public.
M.V-D. : Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est un très bon exercice de vulgarisation qui me sera utile au cours de ma thèse. C’est aussi une belle façon de parler de nos travaux de recherche au grand public. Et enfin, j’aime les défis !
Comment vous préparez-vous pour la finale inter-régionale ?
J.B. : J’ai préparé la première version de mon texte seule. Je l’ai ensuite fait relire par un ami comédien et j’ai finalisé le tout avec mon petit-ami, qui a terminé deuxième aux régionales et a été le coup de cœur du jury lors du concours de l’année dernière. Il a été d’une grande aide pour me préparer et me coacher : il m’a permis d’améliorer la maîtrise de mon texte et ma prise de parole.
J’ai aussi participé aux deux formations proposées par mon école doctorale. Nous avons des formateurs vraiment compétents, clairs et sympas qui donnent de précieux conseils pour améliorer notre prestation. Ils nous suivent jusqu’au jour du concours.
M.V-D. : J’ai planché un moment sur mon texte. Une fois satisfaite, je l’ai appris puis j’ai essayé de l’animer en y mettant le ton et la gestuelle. J’essaie de montrer la prestation à des personnes qui ne connaissent pas mon domaine de recherche afin d’avoir leur retour et m’améliorer.
Les lauréats de la finale inter-régionale participeront à la finale nationale en public le 31 mai à Bordeaux. Les trois meilleurs candidats se retrouveront alors à Rabat (Maroc) le 29 septembre 2016 pour la finale internationale.
Concours organisé par le CNRS et la Conférence des présidents d’université (CPU)
> Site de Ma thèse en 180 secondes
Suivez la finale inter-régionale en direct sur live.utbm.fr le 8 avril dès 14h30.
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