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Budget 2025 : universités en danger !

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Budget 2025 : universités en danger !

Engagé pour la défense du service public de l’enseignement supérieur et de la  recherche, Vincent THOMAS, président de l’université de Bourgogne, tient à exprimer ses inquiétudes quant à l’augmentation des contraintes financières pesant sur l’ensemble des universités françaises.

 

Il comptait parmi les présidents formant la délégation de France Universités qui a été reçue par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Depuis de nombreuses années, il est demandé aux universités d’assumer de nouvelles missions : développement de l’appui à l’insertion professionnelle, implantation dans les territoires, meilleure prise en charge de l’inclusion et du handicap, actions en faveur de la santé étudiante, lutte contre les violences sexuelles et sexistes et contre toutes les formes de harcèlement, engagement en matière de transition écologique notamment.

Si remplir de telles missions, toutes légitimes et nécessaires, nous honore, le coût qu’elles représentent n’a toutefois jamais été compensé intégralement par l’État.

 

Plus récemment, de nombreuses mesures nationales en matière de ressources humaines, certes louables, ont été prises sans de nouveau donner lieu à compensation intégrale :

  • C’est le cas des mesures indiciaires dites « Guerini » (augmentation de 3,5% en 2022 et de 1,5 % en 2023, revalorisation de 5 points en 2024) représentant une charge de 4,2 millions d’euros en 2024 pour l’université de Bourgogne, charge qui sera reconduite en 2025, tout comme le GVT (glissement vieillesse technicité) 1,6 millions d’euros ;
  • C’est également le cas d’autres dispositifs lancés par l’État (forfait mobilités durables, CET, indemnité télétravail…) qui représentent un surcoût de 0,2 million d’euros déjà assumé par l’établissement en 2024, surcoût qui sera également reconduit en 2025.

Sans remettre en cause l’intérêt de ces mesures pour notre communauté et la société dans son ensemble, il convient tout autant de rappeler que l’État doit assumer ses choix et ne peut laisser à la charge de ses opérateurs le financement des mesures qu’il annonce. Un principe de bon sens est que le décideur (l’État) soit le payeur !

Dans le même temps, l’université de Bourgogne a dû assumer et assume encore aujourd’hui l’augmentation du coût des fluides, liée à la crise énergétique. Pour 2025, l’ensemble des mesures précédemment évoquées et non compensées représentent déjà plus de 4 millions d’euros. Jusqu’à présent, le niveau important des ressources propres dégagées par notre université et sa gestion responsable a permis de limiter les conséquences négatives de ces décisions prises unilatéralement par l’État.

 

Plus d’informations dans le communiqué de presse officiel.

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Engagé pour la défense du service public de l’enseignement supérieur et de la  recherche, Vincent THOMAS, président de l’université de Bourgogne, tient à exprimer ses inquiétudes quant à l’augmentation des contraintes financières pesant sur l’ensemble des universités françaises.

 

Il comptait parmi les présidents formant la délégation de France Universités qui a été reçue par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Depuis de nombreuses années, il est demandé aux universités d’assumer de nouvelles missions : développement de l’appui à l’insertion professionnelle, implantation dans les territoires, meilleure prise en charge de l’inclusion et du handicap, actions en faveur de la santé étudiante, lutte contre les violences sexuelles et sexistes et contre toutes les formes de harcèlement, engagement en matière de transition écologique notamment.

Si remplir de telles missions, toutes légitimes et nécessaires, nous honore, le coût qu’elles représentent n’a toutefois jamais été compensé intégralement par l’État.

 

Plus récemment, de nombreuses mesures nationales en matière de ressources humaines, certes louables, ont été prises sans de nouveau donner lieu à compensation intégrale :

  • C’est le cas des mesures indiciaires dites « Guerini » (augmentation de 3,5% en 2022 et de 1,5 % en 2023, revalorisation de 5 points en 2024) représentant une charge de 4,2 millions d’euros en 2024 pour l’université de Bourgogne, charge qui sera reconduite en 2025, tout comme le GVT (glissement vieillesse technicité) 1,6 millions d’euros ;
  • C’est également le cas d’autres dispositifs lancés par l’État (forfait mobilités durables, CET, indemnité télétravail…) qui représentent un surcoût de 0,2 million d’euros déjà assumé par l’établissement en 2024, surcoût qui sera également reconduit en 2025.

Sans remettre en cause l’intérêt de ces mesures pour notre communauté et la société dans son ensemble, il convient tout autant de rappeler que l’État doit assumer ses choix et ne peut laisser à la charge de ses opérateurs le financement des mesures qu’il annonce. Un principe de bon sens est que le décideur (l’État) soit le payeur !

Dans le même temps, l’université de Bourgogne a dû assumer et assume encore aujourd’hui l’augmentation du coût des fluides, liée à la crise énergétique. Pour 2025, l’ensemble des mesures précédemment évoquées et non compensées représentent déjà plus de 4 millions d’euros. Jusqu’à présent, le niveau important des ressources propres dégagées par notre université et sa gestion responsable a permis de limiter les conséquences négatives de ces décisions prises unilatéralement par l’État.

 

Plus d'informations dans le communiqué de presse officiel.

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