Inge Moen, directeur général des services d’une université norvégienne partenaire découvre l’uB
Inge Øystein Moen, directeur général des services de l’université norvégienne Høgskolen i Gjøvik, partenaire de longue date, a passé une semaine à l’uB du 13 au 17 avril 2015 dans le cadre de la mobilité Erasmus+ pour les personnels. En dehors des échanges d’étudiants, le programme Erasmus+ permet, entre autre, aux personnels administratifs de suivre des formations à l’international et de visiter des universités étrangères pour étudier leurs modes de fonctionnement et d’échanger avec les partenaires afin d’améliorer leur propre organisation. Inge a choisi de venir à l’uB « à cause de notre longue coopération et la réputation de votre université ».
Quelles sont les différences et les points communs éventuels que vous avez remarqués pendant votre séjour à l’uB ?
« Ce qui m’a surpris c’est de retrouver une grande université, concentrée sur le campus dijonnais qui est tout près du centre-ville. Chez vous, les logements étudiants se trouvent directement sur le campus ce qui n’est pas le cas chez nous. Notre but est de construire des résidences universitaires tout près du campus car nous estimons que ça pourrait motiver les étudiants à étudier plus et faciliter l’intégration sociale.
La Maison internationale de haut standing que vous êtes en train de construire et qui accueillera les chercheurs et vos partenaires internationaux est une vraie valeur ajoutée à votre campus dijonnais. A l’heure actuelle nous ne proposons pas un tel bâtiment mais sommes conscients de l’importance d’un bon accueil de nos partenaires et chercheurs internationaux.
Je ne savais pas qu’à l’intérieur de l’Université existent de si grandes différences entre certaines écoles, facultés et instituts. Je savais que des différences existaient entre les écoles privées et les universités, mais j’ai été surpris d’apprendre que, par exemple, il y a aussi une différence entre l’ESIREM et certaines autres facultés. »
En quoi votre séjour à l’uB vous a été utile ?
« Se rendre sur place et voir à quoi ressemble le campus, comprendre comment l’Université est organisée, connaître son fonctionnement, découvrir les différences et les points communs est très enrichissant. Ce sont des choses que je n’aurais jamais pu apprendre à distance.
J’ai pu parler avec le Président de l’université de Bourgogne, apprendre le fonctionnement du Pôle International, échanger avec des chercheurs et doctorants de l’uB ainsi qu’avec le directeur de l’ESIREM, l’école avec laquelle nous avons une convention de coopération au niveau master. Avoir un contact direct avec les personnes est toujours plus important pour élargir ou développer la coopération. Si vous connaissez la personne qui se cache derrière un e-mail ou un numéro de téléphone il est toujours plus facile de trouver des solutions. »
Impressions sur Dijon et la Bourgogne
« J’ai été en France de nombreuses fois mais c’était ma première fois à Dijon et en Bourgogne. J’ai pu visiter le centre-ville de Dijon et les alentours. Je trouve que c’est une très belle région. Et je suis surpris par votre campus vert ! J’ai aussi visité d’autres universités françaises, notamment la Sorbonne au centre de Paris qui est très attractive aux yeux des étudiants mais vous ne trouverez pas de surfaces vertes à la Sorbonne ! C’est très encombré et trop urbain… »
L’Université Høgskolen i Gjøvik en quelques mots
« Nous avons actuellement 3.500 étudiants et proposons des formations dans plusieurs domaines d’études : informatique, sciences technologiques, ingénierie, santé, médias, économie et gestion.
Nous allons bientôt devenir une vraie université pluridisciplinaire car nous allons fusionner le 1er janvier 2016 avec l’Université norvégienne de sciences et de technologie et deux autres universités. Cette nouvelle université aura, après la fusion, 38.000 étudiants et sera la plus grande et la plus réputée des universités en Norvège. L’Université norvégienne de sciences et de technologie avec laquelle nous allons fusionner est déjà classée meilleure université en Norvège.
La raison principale de notre fusion est le fait que nous sommes très réputés en ingénierie et en sciences technologiques. Nous avons un haut niveau dans la sécurité informatique et possédons un important cyber-centre constitué de plus de vingt acteurs externes. »
Langues étrangères à l’Université Høgskolen i Gjøvik
« L’Université Høgskolen i Gjøvik propose des cours en anglais mais surtout au niveau master. Nous réfléchissons encore à proposer des formations en anglais au niveau licence car nous ne voudrions pas décourager les étudiants qui auraient peur de suivre une formation en langue étrangère même si leur niveau d’anglais est développé.
Nos étudiants préfèrent partir en échange dans les universités où ils peuvent suivre les cours en anglais. Ils ont un bon niveau d’anglais, mais leurs compétences en français ne sont pas suffisamment développées. Néanmoins, ils se rendent de plus en plus compte de l’importance de la langue française. »
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Inge Øystein Moen, directeur général des services de l'université norvégienne Høgskolen i Gjøvik, partenaire de longue date, a passé une semaine à l'uB du 13 au 17 avril 2015 dans le cadre de la mobilité Erasmus+ pour les personnels. En dehors des échanges d'étudiants, le programme Erasmus+ permet, entre autre, aux personnels administratifs de suivre des formations à l'international et de visiter des universités étrangères pour étudier leurs modes de fonctionnement et d'échanger avec les partenaires afin d'améliorer leur propre organisation. Inge a choisi de venir à l'uB "à cause de notre longue coopération et la réputation de votre université".
Quelles sont les différences et les points communs éventuels que vous avez remarqués pendant votre séjour à l'uB ?
"Ce qui m'a surpris c'est de retrouver une grande université, concentrée sur le campus dijonnais qui est tout près du centre-ville. Chez vous, les logements étudiants se trouvent directement sur le campus ce qui n'est pas le cas chez nous. Notre but est de construire des résidences universitaires tout près du campus car nous estimons que ça pourrait motiver les étudiants à étudier plus et faciliter l'intégration sociale.
La Maison internationale de haut standing que vous êtes en train de construire et qui accueillera les chercheurs et vos partenaires internationaux est une vraie valeur ajoutée à votre campus dijonnais. A l'heure actuelle nous ne proposons pas un tel bâtiment mais sommes conscients de l'importance d'un bon accueil de nos partenaires et chercheurs internationaux.
Je ne savais pas qu'à l'intérieur de l'Université existent de si grandes différences entre certaines écoles, facultés et instituts. Je savais que des différences existaient entre les écoles privées et les universités, mais j'ai été surpris d'apprendre que, par exemple, il y a aussi une différence entre l'ESIREM et certaines autres facultés."
En quoi votre séjour à l'uB vous a été utile ?
"Se rendre sur place et voir à quoi ressemble le campus, comprendre comment l'Université est organisée, connaître son fonctionnement, découvrir les différences et les points communs est très enrichissant. Ce sont des choses que je n'aurais jamais pu apprendre à distance.
J'ai pu parler avec le Président de l'université de Bourgogne, apprendre le fonctionnement du Pôle International, échanger avec des chercheurs et doctorants de l'uB ainsi qu'avec le directeur de l'ESIREM, l'école avec laquelle nous avons une convention de coopération au niveau master. Avoir un contact direct avec les personnes est toujours plus important pour élargir ou développer la coopération. Si vous connaissez la personne qui se cache derrière un e-mail ou un numéro de téléphone il est toujours plus facile de trouver des solutions."
Impressions sur Dijon et la Bourgogne
"J'ai été en France de nombreuses fois mais c'était ma première fois à Dijon et en Bourgogne. J'ai pu visiter le centre-ville de Dijon et les alentours. Je trouve que c'est une très belle région. Et je suis surpris par votre campus vert ! J'ai aussi visité d'autres universités françaises, notamment la Sorbonne au centre de Paris qui est très attractive aux yeux des étudiants mais vous ne trouverez pas de surfaces vertes à la Sorbonne ! C'est très encombré et trop urbain..."
L'Université Høgskolen i Gjøvik en quelques mots
"Nous avons actuellement 3.500 étudiants et proposons des formations dans plusieurs domaines d'études : informatique, sciences technologiques, ingénierie, santé, médias, économie et gestion.
Nous allons bientôt devenir une vraie université pluridisciplinaire car nous allons fusionner le 1er janvier 2016 avec l'Université norvégienne de sciences et de technologie et deux autres universités. Cette nouvelle université aura, après la fusion, 38.000 étudiants et sera la plus grande et la plus réputée des universités en Norvège. L'Université norvégienne de sciences et de technologie avec laquelle nous allons fusionner est déjà classée meilleure université en Norvège.
La raison principale de notre fusion est le fait que nous sommes très réputés en ingénierie et en sciences technologiques. Nous avons un haut niveau dans la sécurité informatique et possédons un important cyber-centre constitué de plus de vingt acteurs externes."
Langues étrangères à l'Université Høgskolen i Gjøvik
"L'Université Høgskolen i Gjøvik propose des cours en anglais mais surtout au niveau master. Nous réfléchissons encore à proposer des formations en anglais au niveau licence car nous ne voudrions pas décourager les étudiants qui auraient peur de suivre une formation en langue étrangère même si leur niveau d'anglais est développé.
Nos étudiants préfèrent partir en échange dans les universités où ils peuvent suivre les cours en anglais. Ils ont un bon niveau d'anglais, mais leurs compétences en français ne sont pas suffisamment développées. Néanmoins, ils se rendent de plus en plus compte de l'importance de la langue française."