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L’uB en appui à l’Université de Bangui en Centrafrique

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L’uB en appui à l’Université de Bangui en Centrafrique

Tags : international

La directrice du Pôle International de l’uB s’est rendue à l’université de Bangui en Centrafrique afin de discuter la reconstitution des accords de coopération entre les deux universités pour aider à développer l’enseignement supérieur centrafricain.

A la demande de l’ambassade de France en Centrafrique, Bénédicte Fortier, directrice du Pôle International de l’université de Bourgogne, s’est rendue à l’Université de Bangui en Centrafrique du 26 mai au 2 juin 2015 afin de discuter le renouvellement des anciens accords de coopération que l’université de Bourgogne avait signé avec l’Université de Bangui. Après la guerre civile de 2013 la République Centrafricaine souhaite relancer l’enseignement supérieur et s’appuie sur l’aide des anciens partenaires universitaires. Pendant son séjour à Bangui, la capitale centrafricaine, Bénédicte Fortier a visité le campus de l’Université de Bangui et a été accueillie au Ministère de l’enseignement supérieur.

Quelles solutions pour l’université de Bangui ?

« J’ai rencontré le Ministre de l’enseignement supérieur, la direction de l’Université de Bangui, les doyens de toutes les facultés et beaucoup d’enseignants. Le but de ma visite était de discuter avec eux afin de voir ce que nous pourrions faire ensemble pour appuyer la relance de l’Université : développer ou créer des accords de coopération, envoyer des enseignants-chercheurs pour des missions d’enseignements ponctuelles, mettre en place des formations à distance ou alimenter l’Université en supports scientifiques et littéraires par exemple. L’Université de Bangui possède un Centre des ressources multimédias et un Campus numérique. Malgré des difficultés certaines de réseaux et d’électricité, ces deux organismes ont un potentiel que nous pourrions utiliser dans un premier temps. »

Campus de Bangui

« L’université de Bangui a un très joli campus, avec beaucoup de potentiel. Les bâtiments ont été repeints, le campus est ouvert et arboré, et les étudiants y sont de retour en nombre après les mois de guerre civile. Les cours ont lieu sept jours sur sept à cause du manque de locaux. Actuellement l’Université compte 12.000 étudiants et beaucoup d’entre eux ont un portable mais l’administration n’est pas informatisée. Les deux problèmes fondamentaux hormis les locaux restreints sont le manque de personnels enseignants et l’accès à la littérature scientifique. »

Situation actuelle dans le pays et dans la ville de Bangui

Le problème de corruption persiste, il n’y a pas de structure économique, très peu de commerce, pas d’industrie ni de voies de communication mais au niveau agriculture, ce pays pourrait être très prospère car il a vraiment un grand potentiel. Aucune route goudronnée, des voies de circulation en latérite complètement cabossées, presque impraticables, mais Bangui est vivante, et si l’on excepte les militaires très présents, on a le sentiment d’un retour à la normale progressif.

Dans la rue les gens marchent, discutent, vivent… Il y a des quartiers dans lesquels il ne faut pas aller mais il n’y a pas une seconde où je me suis sentie en danger. Les Centrafricains sont très accueillants, et la beauté des paysages est à couper le souffle. Ce pays est magnifique, et je formule tous les vœux pour qu’il sorte enfin définitivement de la guerre civile. J’espère que notre université pourra constituer un appui pour celle de Bangui et contribuer au redressement et au développement de la Centrafrique », conclut la directrice du Pôle International.

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