L'université de Bourgogne travaille en collaboration avec 10 autres partenaires à la construction d'un Établissement public expérimental (EPE). L'objectif est de parvenir à un projet ambitieux, rayonnant à l'international, porteur de nos valeurs républicaines et humanistes, respectueux des identités de chacun des établissements impliqués et permettant un accès à l’enseignement supérieur et la recherche à tous sur notre territoire.
Qu'est-ce qu'un EPE ?
Le statut d'EPE est permis par l'ordonnance du 12 décembre 2018. À titre expérimental un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel peut regrouper ou fusionner des établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics et privés, concourant aux missions du service public de l’enseignement supérieur ou de la recherche.
Cet établissement expérimente de nouveaux modes d’organisation et de fonctionnement, afin de réaliser un projet partagé d’enseignement supérieur et de recherche défini par les établissements qu’il regroupe. Ces derniers peuvent conserver leur personnalité morale. Ils sont dénommés « établissements-composantes » de l’établissement public expérimental. D'autres peuvent partager ce projet de manière moins engageante en devenant « établissements associés ».
L'établissement public expérimental demeure un établissement public, créé par décret du premier ministre. Sa nature est intangible et l'ordonnance ne prévoit aucune exception à cet égard. L'université de Bourgogne est et restera publique.
Quels sont les établissements impliqués ?
A ce jour, ont décidé de participer à ce nouvel établissement. :
- l’ESC Dijon-Bourgogne (La grande école de management « BSB ») ;
- les écoles d’ingénieurs CESI, ESEO, ESTP ;
- l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté (ESM) ;
- le campus de Dijon de Science Po ;
- le Centre Hospitalier Universitaire de Dijon et le Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc (CGFL) ;
- L’École Supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne (ESAAB) ;
- L'École Nationale Supérieure d'Art (ENSA) ;
- Et le CROUS Bourgogne-Franche-Comté,
Que représentera l'EPE ?
La création de l'EPE permettra la mise en commun de l'ensemble des ressources de chacun des participants en vue de renforcer la dynamique collective qui portera le projet.
L'EPE en quelques chiffres :
- Plus de 40.000 étudiants ;
- Plus de 1600 chercheurs et enseignants-chercheurs (55% des effectifs régionaux)
- Plus de 32 laboratoires ;
- Plus de 13.000 emplois ;
- Plus de 1.15 milliards d'euros de budget cumulé ;
Un projet à 4 volets qui porte déjà ses fruits
Le projet d’EPE compte quatre volets : formation, recherche, vie étudiante et statuts, qui font l’objet de groupes de travail spécifiques réunissant l’ensemble des établissements concernés.
Parallèlement, ce projet a été présenté à toutes les instances de notre université : Conseil d’Administration, Commission Formation et Vie Universitaire (CFVU), Commission de la Recherche (CR), Conseil Académique (CAC), Comité Social d’Administration (CSA), conférence des directrices et directeurs de composantes et de laboratoires, dans un esprit de co-construction qui a permis de l’enrichir.
Avec le CHU de Dijon et le CGFL, notre université a été lauréate en avril 2023 de l’appel à projets « Accélération des stratégies de développement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche », à hauteur de 3,1 millions d’euros.
Ce projet « STRADA » va permettre de renforcer nos capacités de réponses aux appels à projets européens et de développer des actions de formation tout au long de la vie.
Quelle stratégie de recherche et de formation pour l'EPE ?
La recherche
Les établissements membres pourront s’appuyer sur un haut degré d’intégration stratégique au sein de l’EPE afin de développer plus encore les recherches de pointes, couvrant un large spectre disciplinaire, qui sont menées au sein de trente-deux laboratoires dont de nombreux sont communs avec le CNRS, l’INRAe et l’Inserm. La recherche de cet EPE se structurera autour de quatre axes (« Approche Systémique et Intégrée de la Santé » et « Arts, Culture et Humanités dans la Société ») se déclinant autour des enjeux sociétaux et territoriaux suivants :
- Transitions technologiques, matériaux intelligents et durables
- Terre, environnement, aliments, et climats
- Approche systémique et intégrée de la santé
- Arts, cultures et humanités dans la société
La formation
Trois Graduate Schools transdisciplinaires mettront en œuvre des Graduate Programs.
L’EPE permettra à terme de rendre accessibles aux 4 000 étudiants des établissements
composantes et associés ses services de restauration et de médecine étudiantes, ses installations sportives très complètes, ainsi que ses infrastructures dédiées aux activités culturelles et à celles des associations étudiantes. Un service d’accueil des étudiants et des personnels internationaux complètera cette offre.
Quel établissement délivrera les diplômes ?
L'université de Bourgogne sera mentionnée sur l'ensemble des diplômes délivrés dans le cadre de l'EPE. Il convient toutefois de distinguer les diplômes délivrés par l'université elle-même, et les diplômes spécifiques délivrés par les établissements-composantes, notamment le titre d'ingénieur ou encore le diplôme de Sciences Po. Ces diplômes spécifiques sont signés par le directeur de l'école, tout en faisant apparaître l'appartenance de l'établissement-composante à l'EPE.
Exemple d'autres universités constituées en EPE
Plusieurs universités se sont déjà constituées en EPE avec des établissements de différentes natures : les universités Gustave Eiffel, Paris Saclay, Clermont-Auvergne, Grenoble-Alpes… Chaque établissement dispose d'un projet et de structures propres, mais tous convergent dans l'ambition de faire émerger un acteur majeur de l'enseignement supérieur et de la recherche sur un territoire donné.
Pour aller plus loin sur l'Établissement public expérimental (EPE) :
Que devient l'uB ?
L'uB est actuellement un Établissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPSCP) et deviendra un EPE. Cela ne changera rien pour les personnels de l'université, ni pour les composantes qui resteront sous les mêmes statuts.
Le processus est-il réversible ?
Le processus de l'EPE est réversible pendant toute la durée de l'expérimentation qui prendra fin en décembre 2027. Un établissement-composante peut ainsi sortir de l'EPE pendant cette période, soit à sa demande, soit à celle du conseil d'administration de l'EPE, en cas de divergence stratégique avérée. La sortie d'un établissement-composante de l'EPE s'effectue à la suite d'une procédure de médiation, destinée à répondre aux difficultés à l'origine du différend.
Est-ce que les conventions en cours et le budget seront impactés ?
La création de l'EPE ne change rien aux conventions en cours, puisque le nouvel établissement reprend l'ensemble des droits et obligations de l'actuelle université. Les établissements composantes conservant leur personnalité morale, les conventions qu'ils ont passées avec leurs partenaires demeurent également inchangées.
Le budget de l'EPE correspondra à celui de l'uB, aux côtés duquel seront présentés les budgets des établissements composantes. Chacun d'eux continuera de percevoir directement de l'Etat sa subvention pour charge de service public et adoptera lui-même son budget propre, qu'il inscrira dans le respect de la stratégie globale de l'EPE.
Est-ce qu'il y a des risques d'absorption ou de fusion ?
Les établissements fondateurs de l'EPE créent en commun un nouvel établissement, sans absorption ni fusion (seule la présence de 2 universités dans un EPE doit conduire à la fusion entre celles-ci). Le projet de statuts du futur EPE traduira cette volonté de créer une « maison commune », sans renoncer aux atouts propres des parties prenantes, à leur agilité et à leur visibilité.
Les établissements composantes conservent leur personnalité morale et juridique. Ils restent employeurs de leurs personnels, adoptent eux-mêmes leur budget, et perçoivent directement leur subvention pour charge de service public du ministère de tutelle.
Tout en conservant les prérogatives qui leur sont attachées, ils s'inscrivent dans la stratégie collective coconstruite au sein de l'EPE.
QUID des organismes nationaux de recherche ?
Les organismes de recherche (ONR) – INRAe, CNRS, Inserm, CEA – peuvent signer un contrat pluriannuel de partenariat pour les unités de recherche en cotutelle avec l'université. Ils pourraient disposer chacun d'un siège avec voix délibérative au CA de l'EPE. Les ONR peuvent participer au Comité de Direction de l'EPE pour traiter périodiquement des questions qui les concernent en commun avec l'université de Bourgogne. Cette insertion des partenaires majeurs de l'université dans sa gouvernance est un geste fort visant à élargir l'assise institutionnelle et scientifique du nouvel établissement.
Vers une culture commune ?
L'idée de culture commune renvoie au partage de valeurs et ce sont les interactions autour des projets communs, coconstruits, qui nourriront la connaissance réciproque des acteurs et constitueront le vecteur naturel de ce partage.
Cliquez pour retrouver la vidéo de présentation de l'EPE sur notre compte YouTube !
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L'université de Bourgogne travaille en collaboration avec 10 autres partenaires à la construction d'un Établissement public expérimental (EPE). L'objectif est de parvenir à un projet ambitieux, rayonnant à l'international, porteur de nos valeurs républicaines et humanistes, respectueux des identités de chacun des établissements impliqués et permettant un accès à l’enseignement supérieur et la recherche à tous sur notre territoire.
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Le statut d'EPE est permis par l'ordonnance du 12 décembre 2018. À titre expérimental un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel peut regrouper ou fusionner des établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics et privés, concourant aux missions du service public de l’enseignement supérieur ou de la recherche.
Cet établissement expérimente de nouveaux modes d’organisation et de fonctionnement, afin de réaliser un projet partagé d’enseignement supérieur et de recherche défini par les établissements qu’il regroupe. Ces derniers peuvent conserver leur personnalité morale. Ils sont dénommés « établissements-composantes » de l’établissement public expérimental. D'autres peuvent partager ce projet de manière moins engageante en devenant "établissements associés".
L'établissement public expérimental demeure un établissement public, créé par décret du premier ministre. Sa nature est intangible et l'ordonnance ne prévoit aucune exception à cet égard. L'université de Bourgogne est et restera publique.
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A ce jour, ont décidé de participer à ce nouvel établissement. :
- l’ESC Dijon-Bourgogne (La grande école de management « BSB ») ;
- les écoles d’ingénieurs CESI, ESEO, ESTP ;
- l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté (ESM) ;
- le campus de Dijon de Science Po ;
- le Centre Hospitalier Universitaire de Dijon et le Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc (CGFL) ;
- L’École Supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne (ESAAB) ;
- L'École Nationale Supérieure d'Art (ENSA) ;
- Et le CROUS Bourgogne-Franche-Comté,
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La création de l'EPE permettra la mise en commun de l'ensemble des ressources de chacun des participants en vue de renforcer la dynamique collective qui portera le projet.
L'EPE en quelques chiffres :
- Plus de 40.000 étudiants ;
- Plus de 1600 chercheurs et enseignants-chercheurs (55% des effectifs régionaux)
- Plus de 32 laboratoires ;
- Plus de 13.000 emplois ;
- Plus de 1.15 milliards d'euros de budget cumulé ;
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Le projet d’EPE compte quatre volets : formation, recherche, vie étudiante et statuts, qui font l’objet de groupes de travail spécifiques réunissant l’ensemble des établissements concernés.
Parallèlement, ce projet a été présenté à toutes les instances de notre université : Conseil d’Administration, Commission Formation et Vie Universitaire (CFVU), Commission de la Recherche (CR), Conseil Académique (CAC), Comité Social d’Administration (CSA), conférence des directrices et directeurs de composantes et de laboratoires, dans un esprit de co-construction qui a permis de l’enrichir.
Avec le CHU de Dijon et le CGFL, notre université a été lauréate en avril 2023 de l’appel à projets « Accélération des stratégies de développement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche », à hauteur de 3,1 millions d’euros.
Ce projet « STRADA » va permettre de renforcer nos capacités de réponses aux appels à projets européens et de développer des actions de formation tout au long de la vie.
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La recherche
Les établissements membres pourront s’appuyer sur un haut degré d’intégration stratégique au sein de l’EPE afin de développer plus encore les recherches de pointes, couvrant un large spectre disciplinaire, qui sont menées au sein de trente-deux laboratoires dont de nombreux sont communs avec le CNRS, l’INRAe et l’Inserm. La recherche de cet EPE se structurera autour de quatre axes (« Approche Systémique et Intégrée de la Santé » et « Arts, Culture et Humanités dans la Société ») se déclinant autour des enjeux sociétaux et territoriaux suivants :
- Transitions technologiques, matériaux intelligents et durables
- Terre, environnement, aliments, et climats
- Approche systémique et intégrée de la santé
- Arts, cultures et humanités dans la société
La formation
Trois Graduate Schools transdisciplinaires mettront en œuvre des Graduate Programs.
L’EPE permettra à terme de rendre accessibles aux 4 000 étudiants des établissements
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composantes et associés ses services de restauration et de médecine étudiantes, ses installations sportives très complètes, ainsi que ses infrastructures dédiées aux activités culturelles et à celles des associations étudiantes. Un service d’accueil des étudiants et des personnels internationaux complètera cette offre.L'université de Bourgogne sera mentionnée sur l'ensemble des diplômes délivrés dans le cadre de l'EPE. Il convient toutefois de distinguer les diplômes délivrés par l'université elle-même, et les diplômes spécifiques délivrés par les établissements-composantes, notamment le titre d'ingénieur ou encore le diplôme de Sciences Po. Ces diplômes spécifiques sont signés par le directeur de l'école, tout en faisant apparaître l'appartenance de l'établissement-composante à l'EPE.
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Plusieurs universités se sont déjà constituées en EPE avec des établissements de différentes natures : les universités Gustave Eiffel, Paris Saclay, Clermont-Auvergne, Grenoble-Alpes... Chaque établissement dispose d'un projet et de structures propres, mais tous convergent dans l'ambition de faire émerger un acteur majeur de l'enseignement supérieur et de la recherche sur un territoire donné.
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L'uB est actuellement un Établissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPSCP) et deviendra un EPE. Cela ne changera rien pour les personnels de l'université, ni pour les composantes qui resteront sous les mêmes statuts.
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Le processus de l'EPE est réversible pendant toute la durée de l'expérimentation qui prendra fin en décembre 2027. Un établissement-composante peut ainsi sortir de l'EPE pendant cette période, soit à sa demande, soit à celle du conseil d'administration de l'EPE, en cas de divergence stratégique avérée. La sortie d'un établissement-composante de l'EPE s'effectue à la suite d'une procédure de médiation, destinée à répondre aux difficultés à l'origine du différend.
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La création de l'EPE ne change rien aux conventions en cours, puisque le nouvel établissement reprend l'ensemble des droits et obligations de l'actuelle université. Les établissements composantes conservant leur personnalité morale, les conventions qu'ils ont passées avec leurs partenaires demeurent également inchangées.
Le budget de l'EPE correspondra à celui de l'uB, aux côtés duquel seront présentés les budgets des établissements composantes. Chacun d'eux continuera de percevoir directement de l'Etat sa subvention pour charge de service public et adoptera lui-même son budget propre, qu'il inscrira dans le respect de la stratégie globale de l'EPE.
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Les établissements fondateurs de l'EPE créent en commun un nouvel établissement, sans absorption ni fusion (seule la présence de 2 universités dans un EPE doit conduire à la fusion entre celles-ci). Le projet de statuts du futur EPE traduira cette volonté de créer une "maison commune", sans renoncer aux atouts propres des parties prenantes, à leur agilité et à leur visibilité.
Les établissements composantes conservent leur personnalité morale et juridique. Ils restent employeurs de leurs personnels, adoptent eux-mêmes leur budget, et perçoivent directement leur subvention pour charge de service public du ministère de tutelle.
Tout en conservant les prérogatives qui leur sont attachées, ils s'inscrivent dans la stratégie collective coconstruite au sein de l'EPE.
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Les organismes de recherche (ONR) - INRAe, CNRS, Inserm, CEA - peuvent signer un contrat pluriannuel de partenariat pour les unités de recherche en cotutelle avec l'université. Ils pourraient disposer chacun d'un siège avec voix délibérative au CA de l'EPE. Les ONR peuvent participer au Comité de Direction de l'EPE pour traiter périodiquement des questions qui les concernent en commun avec l'université de Bourgogne. Cette insertion des partenaires majeurs de l'université dans sa gouvernance est un geste fort visant à élargir l'assise institutionnelle et scientifique du nouvel établissement.
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L'idée de culture commune renvoie au partage de valeurs et ce sont les interactions autour des projets communs, coconstruits, qui nourriront la connaissance réciproque des acteurs et constitueront le vecteur naturel de ce partage.
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